Quelques cas cliniques

MAL DE DOS

C’est la première cause d’invalidité avant 45 ans. 80% de la population y sera confrontée au cours de son existence.

On parle de rachialgie. Cela désigne toute douleur localisée sur le rachis ou à proximité. Selon le niveau atteint, on distingue la lombalgie (bas du dos), la dorsalgie et la cervicalgie (cou).

La plupart du temps, l’origine de ces douleurs est mécanique et l’étiopathie est à même d’y remédier.

SCIATIQUE

Encore appelée sciatalgie. C’est une pathologie fréquente qui atteint 10% des personnes ayant des douleurs de dos.

La douleur est la plupart du temps unilatérale, suit un trajet le long de la jambe et atteint le gros orteil (hallux) ou la plante du pied selon la racine nerveuse concernée.

L’étiopathie y apporte généralement une réponse rapide, efficace et durable.

ARTHROSE

Cette pathologie traduit une dégénérescence du cartilage sans infection ni inflammation. Cette destruction s’accompagne d’une prolifération osseuse sous le cartilage.

En principe, la douleur est « mécanique ». Elle est déclenchée et aggravée par le mouvement et cesse au repos.

Les articulations arthrosiques ne sont ni rouges, ni chaudes (pas inflammatoires). En revanche, un gonflement (épanchement de synovie) est fréquent. Avec le temps, des excroissances osseuses (ostéophytes) peuvent déformer les articulations.

Il faut prendre garde à ne pas attribuer toutes les douleurs articulaires à l’arthrose. Au niveau vertébral par exemple, la douleur n’est pas corrélée avec la présence d’ostéophytes (becs de perroquets). L’arthrose vertébrale provoque des raideurs mais pas de douleurs. Des lésions étiopathiques peuvent être présentes.

D’autre part, des arthroses du genou ou de la hanche peuvent être favorisées par des lésions étiopathiques, locales ou à distance, au niveau vertébral.

Enfin, même s’il n’existe pour le moment aucun traitement médical à l’arthrose, l’étiopathie peut permettre une réduction notable des phénomènes douloureux et stabilise la progression de la pathologie.

Toutefois, certains cas trop avancés seront redevables d’une intervention chirurgicale.

CRURALGIE

Ou douleur du nerf crural, aujourd’hui dénommé nerf fémoral. A ne pas confondre avec la sciatique. Le trajet douloureux dans la jambe est différent. Il part de la région lombaire (bas du dos) et descend devant la cuisse, passe par le genou et peut se prolonger jusqu’à la malléole interne (cheville). Il existe des variantes topographiques selon la racine nerveuse atteinte.

Comme pour la sciatique, le traitement étiopathique est particulièrement efficace.

ÉPINE CALCANEENNE

Aussi appelée épine de Lenoir. C’est une excroissance calcifiée sous le talon (calcanéum) résultant d’une inflammation d’une membrane de la voûte plantaire (aponévrose). Il faut comprendre que c’est l’inflammation qui est douloureuse et non la calcification (même si elle prend la forme d’une « épine » du fait de la forme effilée de l’aponévrose).

Entre autres causes, le surpoids est souvent cité. On est alors en droit de se demander pourquoi l’affection n’est pas symétrique et ne touche pas les 2 talons en même temps.

En étiopathie, on s’attache à déterminer la cause « mécanique » de l’inflammation, majoritairement au niveau lombaire, et à lever le blocage articulaire existant. Les résultats sont obtenus en quelques séances.

HEMORROÏDES

Les plexus veineux rectaux présentent des anastomoses, c’est à dire des voies de communication de suppléance entre les plexus veineux internes et les plexus veineux externes. C’est la dilatation de ces anastomoses qui constitue la pathologie hémorroïdaire, encore appelée « hémorroïdes ». Cette pathologie touche environ un adulte sur trois.

Les techniques mécanistes de l’étiopathie sont ici particulièrement indiquées. En réduisant les troubles mécaniques spasmodiques et vasculaires siégeant au niveau de l’ampoule rectale et des différents sphincters du colon terminal, elles suppriment les hémorroïdes qui n’en sont que la conséquence. Les résultats sont pratiquement définitifs et nécessitent une moyenne de 4 à 6 interventions.

HERNIE DISCALE

Les hernies discales sont trop souvent incriminées dans les douleurs vertébrales. On constate en effet que de très nombreuses personnes présentent des hernies importantes qui n’entraînent pas de douleurs; à l’inverse, des douleurs se font sentir en l’absence de hernie. Il n’y a donc pas de rapport de causalité directe entre les 2 dans la plupart des cas.

L’étiopathie réduit les lésions articulaires vertébrales responsables des phénomènes ressentis par le patient et traite avec succès la quantité de cas où les hernies étaient mises en cause à tort, évitant des interventions chirurgicales qui se seraient montrées inutiles, voire délétères, pouvant entraîner toutes sortes de complications.

Cependant, certains cas graves, s’accompagnant de paralysie, restent du ressort de la chirurgie.

LUMBAGO

A l’origine du lumbago, on trouve la plupart du temps un accident articulaire mineur au niveau des vertèbres lombaires. Cela provoque une réaction de contracture musculaire qui déforme la posture du malade. Le traitement étiopathique vise à redonner sa mobilité à l’articulation.

Pris à temps, le lumbago peut disparaître dans les heures qui suivent l’intervention. Pris tardivement, il faut parfois 5 ou 6 interventions. Non traité, il peut devenir chronique et aboutir à une douleur et une ankylose permanentes.

NEVRALGIE CERVICO-BRACHIALE

C’est une douleur impliquant une racine nerveuse, qui irradie le long du bras et pouvant se prolonger jusqu’aux doigts. Le trajet douloureux varie selon le nerf atteint.

Souvent improprement appelée « sciatique » du bras. La douleur peut être très violente et souvent plus marquée la nuit en position allongée.

Comme la plupart des névralgies et sauf contre-indication majeure, l’étiopathe saura y remédier.

NEVRALGIE D’ARNOLD OU ARNOLDITE

La névralgie d’Arnold ou Arnoldite ou encore névralgie du grand occipital provoque des douleurs vives et intenses, unilatérales, de la nuque jusqu’au sommet du crâne et qui irradient souvent derrière l’oeil.

L’étiopathe amène systématiquement la disparition définitive des douleurs par un traitement rapide.

OTITE

Il s’agit d’une affection fréquente. 2 enfants sur 3 de moins de 3 ans sont concernés. C’est une inflammation de peau ou de muqueuse de l’oreille.

On distingue l’otite externe (qui touche le conduit auditif externe), l’otite moyenne (aiguë, chronique ou séreuse, qui touche la muqueuse de la cavité tympanique) et l’otite interne (qui est une extension de la précédente).

En étiopathie, on cherchera avant tout à supprimer l’infection qui est la cause directe de l’otite moyenne aiguë. Il s’agit presque toujours de sinusite, d’encombrement rhino-pharyngé ou d’infection des fosses nasales, qui se transmettent à l’oreille par l’intermédiaire de la trompe d’Eustache.

Le traitement par action manuelle concerne donc l’affection ORL sous-jacente. Certaines techniques permettent en outre d’agir directement sur l’abouchement de la trompe, en rétablissant le drainage de l’oreille moyenne, élargissant ainsi le champ de l’étiopathie aux otites séreuses. Les résultats sont constants et définitifs en quelques séances.

PERIARTHRITE SCAPULO HUMERALE

C’est une affection courante avec divers degrés de gravité.

La « P.S.H » se caractérise par une inflammation de l’épaule, plus particulièrement des tendons, de la capsule et des bourses séreuses qui entourent l’articulation.

Cette inflammation provoque un »grippage » articulaire avec une exacerbation des phénomènes douloureux durant la nuit.

Que ce soit une tendinite simple ou associée à des calcifications, une bursite ou une capsulite, le traitement étiopathique s’attachera à réduire les lésions articulaires vertébrales ayant causé l’inflammation et à agir localement pour obtenir la récupération de l’amplitude articulaire. Les résultats sont excellents en 6 ou 8 interventions.

Il est toutefois conseillé de se faire traiter le plus précocément possible.

SINUSITE

La sinusite est une inflammation ou une infection de tout ou partie des quatre paires de sinus (cavités) de la face et du crâne.

C’est l’une des indications majeures de l’étiopathie. L’étiopathe agit en normalisant la vascularisation des sinus par action sur les plexus vasculaires de la face, en provoquant l’écoulement des dépots purulents et en travaillant sur les lésions étiopathiques articulaires cervicales en relation avec l’affection. Le résultat est presque toujours favorable et définitif après une moyenne de six à huit interventions.

Dans les cas liés à une infection d’origine dentaire, le patient est évidemment réorienté vers un chirurgien-dentiste.

SYNDROME DU CANAL CARPIEN

Le syndrome du canal carpien est lié à l’atteinte du nerf médian au niveau du poignet. Il en résulte un engourdissement, des fourmillements dans les trois premiers doigts et dans la moitié de l’annulaire. L’auriculaire est indemne. Il existe aussi une douleur irradiant dans le bras accompagnée d’un déficit moteur.

Le traitement classique propose des infiltrations, le port d’une orthèse et le cas échéant, une intervention chirurgicale.

L’étiopathe intervient avec une réussite proche de 90%.

TENDINITE

C’est une affection douloureuse d’un tendon, c’est à dire de l’élément de jonction entre un muscle et un os.

Plutôt que tendinite, il est préférable de parler de tendinopathie. En effet, l’affection touchant un tendon est multiple. Lorsqu’elle est inflammatoire, on parle de « tendinite », de « tendinose » quand elle ne l’est pas, et de « ténosynovite » quand la pathologie est inflammatoire et qu’elle s’étend à la gaine synoviale.

Une surcharge de travail, des mouvements inhabituels répétés peuvent être à l’origine de tendinopathies. La résolution du problème passe alors par un traitement local et un peu de repos.

Mais il arrive souvent que la douleur du tendon survienne sans cause évidente, c’est à dire ni effort inhabituel, ni accident quelconque. Il faut alors chercher la cause dans une lésion étiopathique articulaire. Un traitement de 3 et 5 séances suffit généralement.

TORTICOLIS

C’est une contracture douloureuse du cou. Deux classes de torticolis sont à distinguer (hors quelques rares spécifiques):

– Le type congénital, qui apparaît dès la naissance et provoque une atrophie du muscle sterno-cléido-mastoïdien. Pris à temps, il peut-être réduit sans recours à la chirurgie, par application de techniques manuelles au niveau de la colonne cervicale haute;

– Le type acquis, réductible très rapidement (de une à quatre interventions selon la gravité), avec disparition totale des phénomènes douloureux. Rares sont les cas présentant une gravité telle que la déformation douloureuse du malade rend impossible l’action étiopathique directe.

NAPIER, Franck. Torticolis. In L’étiopathie – Soigner sans médicaments. Paris, Avenir des Sciences, 2003, p.120

VERTIGES

A l’exclusion des vertiges provoqués par une atteinte réelle des structures de l’oreille interne ou par une compression des centres nerveux due à une tumeur, l’étiopathe réduit systématiquement les vertiges positionnels paroxystiques bénins apparaissant lors des mouvements de la tête. Ces vertiges sont dus à un blocage articulaire vertébral siégeant à la partie supérieure de la colonne cervicale. L’explication classiquement avancée des « cristaux » qui se déplaceraient est peu convaincante.

La manipulation ciblée fait cesser tous les désagréments. Selon l’ancienneté de l’affection et sa gravité, le traitement nécessite d’une à six interventions.

D’après NAPIER, Franck. In L’étiopathie – Soigner sans médicaments. Paris, Avenir des Sciences, 2003.

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